20/05/2013

SCIENCES PO ENVIRONNEMENT ANNONCE LA CRÉATION D’UN ÉLEVAGE DE SANGLIERS DANS LE JARDIN DU 27

L’annonce fait les choux gras de la presse science-piste. La célèbre association écologiste de Sciences Po a rendu publique ce lundi son intention de mettre en place un  élevage de sangliers dans le jardin du 27 rue Saint-Guillaume. Reportage.


Une stratégie renouvelée

C’est une nouvelle fois le sourire aux lèvres que Christian, responsable communication de SciencesPo Environnement, est allé annoncer la nouvelle en Péniche. Le jeune éco-responsable, toujours vêtu de vêtements éco-respectueux, s’est ainsi chargé de transmettre la nouvelle aux médias présents sur place. L’annonce d’un tel projet, présenté comme « éco-révolutionnaire », semble ainsi rentrer dans le cadre du renouvellement communicationnel de l’association, qui, rappelons-le, avait revendiqué il y a peu la plantation d’un arbre dans la salle 304. Actions coup-de-poing, phrases choc et martèlement médiatique : telle semble être la nouvelle stratégie de Sciences Po Environnement.

L’abeille et le sanglier

« Les abeilles, c’est fini. Place aux sangliers » s’est écrié Christian, qui peinait à cacher son excitation. Le projet, préparé depuis de longs mois, vise à donner à l’association une meilleure visibilité médiatique. « Les abeilles c’est bien, mais tout le monde s’en fout, sauf les idiots qui achètent le miel. Avec un élevage de sangliers, on ne passera pas inaperçu ! » Sourit-il. Et lorsque les journalistes le questionnent sur la portée écologique d’un tel acte, l’intéressé ne se laisse pas abattre. « Le jardin du 27 rue Saint-Guillaume offre des perspectives intéressantes quant à la composition de son sol. Il y a en effet de l’herbe. C’est l’idéal pour les sangliers, qui, souvent, ne peuvent pas se reproduire et s’épanouir à Paris. »

« Qui vivra verra »

Du côté des élèves, les réactions sont partagées. Mais, bien souvent, c’est la déception qui prime. Damien, élève en deuxième année, nous confie sa tristesse. « J’avais l’habitude d’acheter le miel des abeilles de Sciences Po Environnement. Désormais, ce ne sera plus pareil. C’est avant tout une grosse déception. ». Des propos bien caustiques qui rejoignent ceux d’Archibald, très attaché au jardin. « Mes inquiétudes concernent surtout l’état du jardin. Je ne suis pas sûr que la pelouse survive au passage de ces animaux. Mais bon, qui vivra verra. »


Anne Honime

17/05/2013

IL PREND DEUX ANS FERMES POUR AVOIR OUBLIÉ D’ÉCRIRE «TRÈS CORDIALEMENT» DANS UN MAIL



C’est un drame d’une rare intensité qui a secoué hier la petite commune de banlieue Saint Rémy lès Chevreuse. A la sortie du tribunal pénal de Paris, Éric C., 23 ans, étudiant en Master Communication de Sciences Po, était encore sonné par le verdict à son encontre : deux ans fermes de prison à Fleury Mérogis à compter de lundi prochain. Sa faute ? Impardonnable. Un mail envers un enseignant demandant des notes d’exposé envoyé le vendredi 3 mai 2013 à 22h34 n’aurait pas contenu la formule de politesse « Très cordialement » à la fin.


Une vie brusquement bouleversée 

C’est un homme prostré qui a répondu à nos appels répétés hier, avant son incarcération. Hébété, répondant à nos questions par monosyllabes, il dit ne plus s’alimenter et avoir perdu le contact avec la plupart de ses proches, qui s’estiment trahi par un tel comportement. « Désormais, plus rien ne sera jamais pareil, déclare-t-il, la voix chevrotante, avant j’étais Éric, maintenant je suis le criminel ». Sa faute, il la reconnaît, aisément, lorsqu’il déclare notamment « avoir dérapé, avoir fait une connerie monumentale », en fermant les yeux d’un air coupable. « Mais on devrait tous avoir une deuxième chance, enfin ! », s’indigne-t-il.

Un entourage pétrifié

Autour de lui, c’est la stupéfaction. Ses amis ne le reconnaissaient plus après les actes. Lucile D, 19 ans, et amie de longue date d’Éric nous confie : « Je ne comprends pas. Il m’a appelé le lendemain de cet acte inhumain, il était mal. Je n’ai pas su que lui répondre, tant j’étais estomaquée par ce que mon ami m’a dit ce soir là. » Comment un tel acte a pu naître d’un homme qui, selon ses proches, ne semblait souffrir d’aucune pathologie particulière ?

Un passage à vide à l’origine de l’affaire

Les trois médias de Sciences Po s’étant vite penchés sur l’affaire pour en faire un reportage exclusif en trois parties, la vérité éclate peu à peu au grand jour : Éric traversait une mauvaise passe au moment des faits, probablement due à un calendrier d’examens chargé, et un niveau de révisions jugé trop insuffisant par l’intéressé lui-même. Lucien, un de ses camarades, nous livre « avoir été étonné lorsqu’Éric a fait un exposé sans slide « Des questions ? » pour le conclure », un geste qu’il faisait traditionnellement une fois les applaudissements reçus.

L’administration, de son côté, reste sur ses gardes. L’un de ses cadres, préférant garder l’anonymat, parle sans tabous : « nous avons été fermes en poursuivant immédiatement le coupable en justice. Nous voulons faire savoir à tout étudiant que ce qu’a fait cet homme, c’est grave et que nous ne laisserons pas un tel crime se reproduire. » Une administration sur la défensive, donc, mais prête à réagir à la moindre incartade. Tenons-le nous pour dit.


Eddy Thorial.

12/05/2013

INCOGNITO A VILE-PINTE: NICOLAS SAROZY "ENCORE BAISÉ PAR L'ÉPREUVE D'ANGLAIS".


     Malgré l'habile subterfuge de l'ancien Président, se présentant au concours d'entrée de l'IEP parisien sous le sobriquet cocasse de Colanis Sarkozo, sa présence à Vile-Pinte n'a pas échappée aux envoyés spéciaux du radeau. Une présence en définitive vaine, puisque Nicolas Sarkozy (n'ayons pas peur des mots) s'est vu recalé à cause d'une note éliminatoire dans la langue de Shakespeare. Rappelons pour le plaisir que le jeune Sarkozy était déjà sorti non diplômé de la cette école pour la même raison.


Percé à jour.
     C'est conseillé par erreur par Henri Guaino que l'ancien hyper-président se voulut devenir super-étudiant. Consterné qu'un type comme François Hollande, au curriculum vitae pourtant brillant, puisse être encore moins populaire que lui, « le petit Nicolas » comme l'appelait sa maman, a décidé de repasser les épreuves de Sciences-Po en vue de 2017, pensant que cela pourrait l'aider à devenir « toujours plus casse-couilles » nous livre Malin Minc.
Incognito, affublé en jeune comme un autre (ray-ban aviator, polo au col relevé, pantalon beige, mocassins et cigare Havana) l'ancien président s'est présenté au concours, « confiant » selon ses proches, après que son dossier a été gratifié de la note A. Ses stages ouvriers en tant que vendeur de glaces sur les plages de St-Tropez auraient participé à mettre en valeur son profil.
Mais l'interview d'un candidat que nous appellerons Christian, à la sortie de l'épreuve d'anglais n'a pas tardé à mettre la puce à l'oreille de nos grands reporters: « Yolo y'avait un keum chelou devant moi. »( Christian non plus n'a pas été reçu) « Genre y stressait sa mère, il arrêtait pas de faire un putain de truc avec son épaule. Genre le mec se croit à la gym. Bollosse quoi ». C'est grâce à ce portrait robot fidèle, et malgré un départ en skate-board bien mis en scène par Frank l'Ouvrier, que l'identité du président-candidat fut dévoilée.

Maudite Albion
Englaisé dans la conjugaison du futur à propos duquel on le sait incertain, Nicolas Sarkozy n'est pas parvenu à dépasser la fatidique note de 7/20. « It was bullshit » a sobrement témoigné l'enseignant-correcteur que nous sommes parvenu à contacter.

Barack Obama se serait bien payé sa tête.

George Psalmanazar.

11/05/2013

INQUIET POUR L’ESPACE RESTANT DE SON ENTG, IL SOMBRE EN DÉPRESSION :


Villejuif, vendredi 3 mai dernier. C’est un homme tourmenté, Jean-Philippe F. qui nous répond au téléphone. Son fils, Ernest, élève en première année à Sciences Po ne s’alimente plus depuis déjà plusieurs jours. En cause, sa préoccupation à propos de l’espace de mémoire restant sur sa boîte mail universitaire. « Il n’en dort plus, m’appelle parfois en pleine nuit pour me demander de vérifier s’il peut encore recevoir ses mails, mon fils est terrifié à l’idée d’avoir sa boîte saturée.

Le service psychologique de Sciences Po commence à connaître Ernest. « Il vient fréquemment nous voir pour nous demander si les mails d’Elsa Gonzales sur l’e-learning  peuvent dépasser le méga octet. Nous lui répondons hélas que cela peut arriver » confie David Flanchet, psychothérapeute depuis déjà deux décennies Rue Saint Guillaume. « C’est un phénomène psychologique récurrent qui arrive souvent chez les individus ayant grandi dans des familles monoparentales », confie-t-il, « le syndrome de Koch, comme on l’appelle, plonge dans une préoccupation internet compulsive le sujet en proie à un danger imminent.

En réaction à la détresse de ce jeune homme, que nous n’avons pu joindre car reclus du monde extérieur du fait de son inquiétude, sa triplette, la triplette Henri Guaino se mobilise pour lui. Une association « une boîte pour Ernest » s’est créée il y a de cela deux mois, et vise à récolter des fonds pour upgrader l’ENTG de l’intéressé. Nicolas D. président de l’association déclare : « Notre objectif, offrir d’ici trois mois un abonnement Platine à Ernest. Cela va requérir une collecte de 160€ pour pouvoir étendre sa capacité de stockage à 750Mo contre uniquement 100 actuellement. » Parmi leurs projets, une soirée des talents en Boutmy fin Mai et un marathon pour l’espoir  entre Vitry sur Seine et La Défense dont les recettes seront reversées à l’association.

Le père d’Ernest reste confiant dans la possibilité de sortir son fils de cette impasse psychologique. « On va s’en sortir, je suis sûr », nous confie-t-il, un sourire contrit aux lèvres au moment de se séparer.


Eddy Thorial.

08/05/2013

UN ÉLÈVE CONFESSE : « J’AI LU UN TRACT DE L’UNEF ET ÇA M’A CONVAINCU »


C’est un sport bien connu des sciences-pistes que celui d’éviter les tracts lors de la traversée de la péniche. Hélas, sous la pression des diverses mains tendues vers soi, il arrive que le tract soit impossible à refuser. Si dans ce cas le choix majoritaire est de jeter le tract une fois la péniche traversée, certains n’ont pas cette chance… Témoignage de Christian* :



« D’habitude je passe par le 56 rue des Saints Pères pour entrer dans le bâtiment principal, j’avais entendu parler de tous ces tracts en péniche mais je croyais que mes amis exagéraient, je me trompais… » Alors que Christian tente de rejoindre la bibliothèque le lundi matin, il est violemment pris à parti par un syndicaliste lui enjoignant de prendre un tract. « Il m’a pris par surprise, je n’avais pas d’autre choix que d’accepter. Et puis bon, je l’avais entre les mains, je me suis dit : pourquoi pas le lire ? »

Dès la première ligne, c’est une révélation ! « Tous des pourris ! » s’exclame Christian, la voix tremblotante de colère.  « Ce simple bout de papier m’a ouvert les yeux ; on vit dans un pays dictatorial, les problèmes des étudiants ne sont pas écoutés par le gouvernement qui se moque de nos conditions de vie ! » 

Christian a désormais troqué sa cravate et son carré Hermès contre un sarouel et distribue à son tour des tracts en péniche, « C’est une question de responsabilité étudiante, si tout le monde tractait pour l’UNEF, la planète ne connaitrait pas tous ces problèmes tels que la guerre, la famine ou encore le conflit israélo-palestinien. »  déclare-t-il, la voix tremblante d'émotion. 

Si Christian semble avoir trouvé sa voie, nombre de ses proches se disent inquiets de ce subit engagement : ses parents nous ont confié leur peur : « Il semble déterminé à vouer sa vie à sa passion mais est-ce un secteur porteur ? Il ne va quand même pas tracter toute sa vie !  » Jean-Luc ami proche de Christian depuis l'enfance ne peut cacher une larme lorsque nous l’interrogeons sur la passion de ce dernier et va même jusqu'à l'assimiler à une drogue « Je ne le reconnais plus, il ne rit plus et ne parle que des action de l'UNEF, et pire, il s'énerve violemment dès que l'on contredit ses idées... »

Nous avons tenté de recontacter Christian mais ce dernier a refusé de nous parler sous prétexte « qu'il n'avait pas le temps et qu'il lui restait 3876 tracts à distribuer en 34 minutes. »


Albert Marchais.


* S'appelant Charles-Edouard, il nous a demandé de modifier son prénom qu'il trouvait trop bourgeois.

07/05/2013

LA COUR DES COMPTES ÉPINGLE LA MACHINE À CAFÉ DU 13U POUR SA MAUVAISE GESTION


On pensait le dossier clos. Pourtant, quelques semaines après la nomination d’un directeur de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, la Cour des Comptes semble être revenue à la charge pour dénoncer la mauvaise gestion financière de l’une des machines à café du 13 rue de l’Université. Enquête sur un dossier qui n’en finit pas.

L’histoire bégaye

La Cour des Comptes a aujourd’hui rendu public son rapport quant à la gestion financière de l’une des machines à café du 13U. Le papier, long de 147 pages et sobrement intitulé « Machine à café de SciencesPo : Un café au lait sucré vraiment très bon et ambitieux, une gestion défaillante », devrait être présenté demain au Président de la République. Plusieurs points sont ainsi abordés, notamment la façon dont est rendue la monnaie : « La Cour des comptes a noté la présence d’irrégularités multiples et récurrentes dans la gestion du service de monnaie, symptôme de l’opacité d’un système  à réformer en profondeur. »



« Nombreuses libertés avec la réglementation internationale des machines à café »

Les reproches adressés à la machine à café pour sa gestion de la monnaie ne représentent pas des cas isolés. Sont ainsi critiqués la forme des boutons, la taille des touillettes ou encore la présence d’un potage dans les choix de sélections. « La Cour des Comptes désapprouve la possibilité de choisir un potage. Cette boisson n’a aucun intérêt. » Peut-on notamment lire au chapitre 16 du document. Médéric Pion, le nouveau directeur de la célèbre école du 27 rue Saint-Guillaume, pourrait être inquiété. Mais la route sera longue avant d’assister à la chute du nouveau responsable de l’institution : La Cour des Comptes devra en effet saisir la Cour de Discipline Budgétaire et Financière des Machines à Café (CDBFMC), qui décidera  s’il y a lieu de déclencher une instruction pour désigner des responsabilités personnelles.

Des réactions diverses

Du côté des élèves de SciencesPo, les réactions ne se font pas attendre. Albator, étudiant en deuxième année, nous confie son désarroi : « Je sentais qu’il y avait un truc louche avec cette machine à café. Je ne sais pas, je la sentais pas ». Une opinion que ne partage pas Christian*, qui peine à cacher sa colère : « Ce torchon est écrit en Comic Sans Ms, ce n’est pas sérieux. Merdouille. » S’écrit-il. Avant de glisser discrètement : « La Cour des Cons me casse les couilles ».


Anne Honime



Christian n’est en réalité pas le vrai nom de l’intéressé, qui craignait d’être épinglé par la Cour des Comptes pour ses propos.

06/05/2013

LE ROI DU E-LEARNING AVOUE ÊTRE DOPÉ DEPUIS VRAIMENT LONGTEMPS

L'information est tombée il y a quelques mois sur Sciences Po TV mais comme personne ne regarde Sciences Po TV, ce n'est que parce que l'un de nos journalistes était vraiment près à tout faire sur Internet pour retarder le moment où il devrait se mettre à travailler ses partiels que nous en avons pris connaissance. Reportage.


C'est un mythe qui s'effondre ce soir alors qu'on apprend que Christian Armstrong, la légende du e-learning masculin, a avoué s'être dopé à plusieurs reprises pour améliorer ses performances. L'homme au 100% de validation risque gros et se retrouve déjà dos au mur.



Des fans meurtris.

"Je ne veux pas y croire." Ces 18 lettres sont celles qui reviennent le plus souvent dans la bouche des supporters du e-learner américain qui croient encore pour la majorité d'entre eux, à un complot destiné à faire chuter celui que l'on appelait, "The Special One". Pourtant, les preuves sont accablantes. Quelques heures avant ses aveux, Christiane Gonzales, présidente de la Commission Disciplinaire de Lutte contre la Défaillance, avait apporté un rapport qui allait s'avérer désastreux pour le coureur. "Ce qui m'a mis la puce à l'oreille, c'étaient ces chiffres impeccables de 100% de validation à chaque exercice et à chaque fois réalisés en une nuit. nous explique-t-elle, D'habitude, les étudiants qui tentent la e-learnight abandonnent tous à 40%-42% voir avant.". Favid Dolon a déjà pris la défense de son protégé, dénonçant le manque de transparence dans l'enquête de la CDLD. 

Une carrière pourtant exemplaire.

Christian Armstrong pourra nourrir beaucoup de regrets, lui qui avait été le premier à réaliser deux e-learnight consécutives lors de la saison 2009-2010. La Commission devrait lui retirer ses 8 titres et sa licence de e-learner professionnel. Une reconversion dans le coaching est déjà envisagée pour Armstrong qui aurait confié à ses proches regretter ses actes et avoir cédé à la pression du groupe.

Un scandale de grande envergure.

Car il ne semble en effet pas relever uniquement de la faillite d'un seul homme. Plusieurs cas de dopage similaires pourraient avoir eu lieu au cours des dernières saisons de championnat. Allant du simple thermos de café à la prise d'amphétamines et de stéroïdes, les suspicions sont nombreuses et la CDLD semble déjà avoir quelques pistes. "Notre première action sera de réaliser des perquisitions chez les summa cum laude qui sont les premiers suspects dans cette affaire. Il n'est pas normal qu'on puisse encore avoir des affaires comme ça dans un sport déjà meurtri par la défaillance grandissante. Nous avons bien peur à la Commission que Christian ne soit pas qu'un cas isolé.".
Lorsque nous lui avons demandé si ses mails insistants auraient pu constituer un harcèlement numérique responsable des difficultés mentales et physiques de certains étudiants, poussés, de fait, vers le dopage, elle n'a pas souhaité faire de commentaires.

Germain de Saint-Guillaume

02/05/2013

HERGÉ GRÈS EN FEATURING SUR LE PROCHAIN TITRE DE FAUVE ≠ DIRECTION


Alors que de nombreux sciences pistes avaient reconnu avec bonheur la rue de la Chaise dans le dernier clip du groupe de musique FAUVE, la collaboration entre le groupe et l’institut va cette fois encore plus loin.


Tout a commencé par un statut Facebook posté par Hergé Grès, citant les paroles de Blizzard, le dernier titre de FAUVE :
« Alors faut pas pleurer ! Faut pas pleurer. Parce que ça va aller j’te le promets, ça va aller.
Parce qu’on est de ceux qui guérissent, de ceux qui résistent, de ceux qui croient aux miracles. »
Deux jours plus tard, il est contacté par les deux membre du groupe qui, touchés par son histoire personnelle, lui propose de faire un featuring sur leur prochain titre : FAUVE ≠ DIRECTION.

Nous sommes donc allé à la rencontre de l'ancien directeur provisoire de l'IEP : « Je ne connaissais pas ce groupe avant Blizzard, mais dès la première écoute j’ai été conquis par les paroles, je me suis vraiment reconnu dans les questionnements de ces deux jeunes hommes ! » nous confie Hergé Grès qui a officialisé hier via son tout nouveau compte Instagram sa future collaboration avec le groupe parisien FAUVE.

« C’est un nouveau départ pour moi, c’est l’occasion rêvé d’oublier cette période sombre. » nous glisse-t-il la larme à l’œil.  Si cette annonce a su conquérir la communauté hipster de sciences po et déchaîner la twittosphère, elle ne fait pourtant pas l'unanimité : Favid Dolon a récemment signifié dans une tribune accordée au Monde qu'il condamnait le manque de transparence de cette décision, expliquant que lui aussi avait postulé pour collaborer avec le groupe mais que sa candidature avait été refusée pour des raisons obscures alors que « [lui] aussi pouvait réciter du Saez comme un dépressif ! »

Avant de nous quitter, Hergé Grès a tenu à nous livrer en exclusivité un extrait du titre à venir :
« Fini les plans provisoires, il faut garder l'espoir
 tous les rires, toutes les moqueries, c'est bientôt fini
Faut pas que tu désespère, que tu tombe en dépression
Promis, juré qu'on la vivra cette putain de direction. »



Albert Marchais.


01/05/2013

INCROYABLE: IL PARVIENT À SÉPARER LES PETITES ÉTOILES ROSES AU FOND DES URINOIRS.


      C’était considéré comme impossible. Lui l’a fait! Christian, étudiant en master de phallologie, est parvenu à séparer, à la seule force de son urine, les petites étoiles roses que connaît si bien la gente masculine de Sciences-Po. D’abord incrédule, choqué qu’on puisse lui mentir « les yeux dans les yeux » sur un sujet aussi grave, René Boullet, le responsable du pôle sportif, s’est incliné après que cette action d’éclat a été renouvelée sous contrôle d’un huissier et en présence de témoins non-syndiqués. 



Des applaudissements unanimes.


« Une prouesse herculéenne » a réagi Favid Dolon en apprenant la nouvelle, alors que Sciences-Po Electronique l'avait déjà salué par la création d'un gif "Ceci est une révolution". Médéric Fion a quant à lui exprimé «  [sa] fierté d’appartenir à une maison qui accueille de pareils prodiges ». De Poitiers à Menton, la communauté sciences-piste ne tarit pas d’éloges envers celui qui déjà est devenu une star. Mieux, l’ Élysée a félicité notre champion, révélant, complice, que « le Président avait lui même à l’époque un attachement particulier aux petites étoiles roses ».

L’ombre de la lumière.
C’est avec des étoiles dans les yeux mais les pieds sur Terre, que Christian revient sur cette performance qui a changé son vis. « Il m’aura tout de même phallus quatre années de labeur pour y parvenir. Ma réussite aujourd’hui n’est que la pointe de l’iceberg » nous livre Christian avec modestie. Il nous dévoile aussi le régime drastique qui lui a permis de maximiser la puissance de sa « jetée » (terme récemment homologué pour désigner les caractéristiques d’un jet d’urine): « beaucoup d’eau pour la durée, des pruneaux pour le débit, et beaucoup de protéines ». Il avoue également une prédisposition morphologique: « J’ai une malformation de l’uretère. A cause de cela, j’ai eu jusqu’à 17 ans des fuites urinaires, et ai du apprendre à contrôler mon flux ».
Plus qu’un feu de paille.
L’engouement soulevé par l’annonce de cet exploit est phénoménal. Des amicales de Christian fleurissent de toutes parts et Sciences-pisse, une association dédiée à la nouvelle activité fait le plein d’adhérents. René Boullet réfléchit dès à présent à une institutionnalisation de la discipline, en vue du prochain Critérium et des jeux Olympiques de Téhéran. Une initiative quant à laquelle le directeur de l’IEP de Lille émet des réserves: « Le matériel utilisé devra être le même pour tous les participants. Malheureusement nos étudiants ont des toutes petites bites ». Plus encore, les grenoblois qui ne sont pas équipés de petites étoiles roses dénoncent « un équipement qui n’est pas à portée de tous, et par là une activité exclusive de la classe étudiante dominante, à l’instar du polo et de la chasse à courre ». La naissance d'un autre berceau contestataire est aussi à craindre du côté du collectif féministe des G.R.A.S.S.ES, qui a déjà promis des actions coup de seins pour protester contre la "misogynie discriminante inhérente à ce sport". Paris Solitaire, l'association des étudiants célibataire prévoit d'ores et déjà de se joindre au cortège par solitarité.
 Un satellite de Saturne a été baptisé Christian123.
Georges Psalmanazar