La lutte syndicale est sans merci à
Sciences Po ; après la victoire
contre la mainmise de la FNPS sur les chocosuisses, l’UNEF s’élève contre un grave manque démocratique qui frappe l’institut.
« Ceux qui sont déjà entrés dans les toilettes pour homme du 27 rue
Saint Guillaume savent de quoi je parle : la fenêtre à côté des urinoirs manque clairement de transparence ! »
assène un membre du syndicat étudiant. Et en effet, les résultats de l’enquête
du journaliste de terrain dépêché sur place par le Radeau sont sans appel : la fenêtre n’est pas
transparente mais translucide voire même opaque ! « Sciences po est
une école censée former les politiques de demain, un tel manque de transparence
est absolument inconcevable ! Mais
le pire c’est le manque d’écoute de
la direction face à nos revendications ! »
L’administration refuse effectivement de recevoir la délégation syndicale ;
une source proche du CA nous a confié « ils sont complétement
stupides ! Les toilettes donnent sur la rue, il est normal que les
fenêtres soient teintées… » L’incompréhension est donc de mise entre les
deux côtés. Le syndicat peut néanmoins compter sur le soutien de Favid Dolon qui
a récemment révélé dans une tribune du Monde que sa candidature en tant que
vitrier pour refaire la fenêtre avait été refusée par le CA sans la moindre justification.
Face au mépris de la direction, la résistance étudiante s’organise ; après
une assemblée générale mouvementée, une centaine de personnes ont entamé une
occupation des toilettes et le mot-dièse #Occupyurinoirsdu27 se classe déjà
parmi les toptrends mondiaux ! Aucun mouvement des appariteurs n’est à signaler pour le moment et Jean-Claude
Maison-Nouvelle n’a pas souhaité répondre à nos questions depuis que ce dernier
aurait dit « άντε γαμήσου »
[Ndlr : va te faire enculer en grec] à un syndicaliste bloquant l’accès des
toilettes.
Albert Marchais.